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tout terrain est une coopérative d’architecture et d’urbanisme qui pratique une approche sociale et écologique, à travers une démarche culturelle et narrative.

Nous sommes des citoyen·ne·s, décidé·e·s à œuvrer pour l’intérêt général dans un monde en pleine mutation, à s’épanouir par l’accomplissement de démarches porteuses de sens et à contribuer à l’évolution du rôle de l’architecture et de l’urbanisme dans la société.

Ensemble, nous nous investissons auprès des territoires que nous pratiquons et nous abordons notre travail comme un plaisir quotidien. Notre ambition ne se trouve pas dans la recherche du profit, mais dans la quête de l’utilité de nos actions.

Nous prônons la polyvalence.

Notre pratique a plusieurs visages qui s’expriment en complémentarité. Notre champ d’activité n’a pas de frontières, ni de limites, ses contours sont poreux et communiquent avec les possibles, pour sortir d’une vision compartimentée.

Nous sommes donc architectes, urbanistes et médiateur·rice·s, mais aussi scénographes, scénaristes, programmistes, anthropologues, artistes sonores, menuisier, etc.

La dimension « tout terrain » prend également vie par les collaborations que nous tissons au gré des enjeux. Tout terrain se joue à plusieurs pour faire commun.

Nous défendons le terrain.

Un projet, quel qu’il soit, débute, s’élabore et se réalise depuis son contexte. Être sur le terrain nous permet à la fois d’intensifier nos projets : pour faire moins, avec moins, mais mieux, de dégager les opportunités et de découvrir les richesses, parfois dissimulées sous un ordinaire banalisé.

Ainsi, nous allons à la rencontre des acteur·rice·s du territoire, nous vivons un quotidien, nous observons et interagissons avec l’environnement du sujet. Il s’agit de le comprendre de près, d’en percevoir ses composantes physiques et sensibles pour le faire évoluer au plus juste. De cette manière le projet se tisse avec et autour les ressources matérielles et immatérielles révélées et disponibles.

Nous croyons aux récits.

La conjugaison de la polyvalence et du terrain nous semble nécessaire pour appréhender la complexité de « l’écologie des pratiques ». Celle qui invite à penser autrement, à transformer les représentations et à questionner nos métiers pour esquisser des imaginaires désirables et partagés.

La narration est alors notre meilleure alliée. Elle s’immisce dans les projets d’architecture et d’urbanisme pour mieux les partager, favoriser leur compréhension et appropriation. La mise en récit est un outil de projection transversal à toutes nos actions. Si les histoires se racontent, elles ont la force de dépasser le projet.

Tout terrain vous partage ici ses carnets de bord, sa boîte à outils et ses moments partagés :

Les carnets de bord relatent les récits de projets menés par tout terrain : les démarches, les réflexions, les échanges et les productions réalisées pour répondre à une demande, un besoin ou une envie, formulés par un tiers.

La boîte à outils est un espace de partage d'expériences qui s'alimente au gré des aventures de tout terrain, dans lesquelles des méthodologies, des formats, des médias ont été formulés, développés et tentés.

Les moments partagés sont des temps de construction collective d'une culture de projet et/ou d'une posture engagée, organisés autour d'événements auxquels tout terrain participe, adhère ou plébiscite avec enthousiasme.

Tout terrain réunit quatre complices implantés à Paris, au Val d’Ajol et à Bordeaux. Autant de terrains d’accroches qui multiplient les secteurs de réflexions et d’actions, en s’engageant auprès des porteur·euse·s de projets et des collectivités rurales et urbaines.

Tiphaine Sirio

Tiphaine s’attache à ce qui fait commun et forme communauté. Elle l’éprouve au quotidien en étant engagée dans des projets d’habitat et réhabilitation en collectif. Elle explore le champ architectural et urbain en prenant le temps de l’enquête et de la rencontre, posture qu’elle s’est forgée au gré d’expériences antérieures de permanences (Compagnie architecture). Elle aime tisser des collaborations qui invitent à un nouveau regard, notamment grâce aux arts vivants, et a exploré ces ponts entre disciplines avec le milieu du spectacle (Scène Nationale Carré Colonnes).

Adèle Sorge

Adèle se livre à la composition du dialogue. Elle associe une part stratège acquise via son master en sciences politiques (cycle d'urbanisme de SciencesPo), approfondie lors de ses expériences en maîtrise d'ouvrage à la ville de Paris, à une part où les mains sont à la manœuvre, pour fabriquer, construire, manipuler la matière concrète, modeler les projets par sa vision architecturale et urbaine avant d’en assurer la construction (Éav&t Paris-Est).

Julia Vallvé & Arthur Poiret

Julia intervient comme messagère de l’entre-deux : d’un côté un sujet de territoire, de l’autre un public à sensibiliser ou à impliquer. Elle convoque ses formations d’urbaniste (M2 IDVPM de l’université J-F Champollion) et d’ingénieure inter-culturelle (M2 IEI de l’université Sorbonne-Nouvelle), ses expériences en programmation culturelle et en agences d’architecture pour solliciter le juste média : publication, production sonore, événement, démarche, etc. afin que le territoire soit un sujet d’intérêt général.

Arthur a développé une science du lien, notamment grâce à son implication au sein des collectifs d’architectes comme Bellastock, qui favorise la collaboration, valorise l’entraide et facilite la solidarité. Il la complète d’une vision architecturale et urbaine pédagogique, qu’il pratique en tant qu’enseignant à Paris-Belleville depuis 2015, et de terrain - sous forme de chantiers participatifs, où sa formation de menuisier se partage et se transmet.

Tout terrain ne cherche pas à grossir ses rangs, mais tout terrain aime travailler à plusieurs : nous sommes ouvert·e·s à toute proposition de collaboration. Si c'est aussi votre cas, écrivez-nous !

Si vous souhaitez consulter notre book, c'est par ici.